La parabole des méchants vignerons
Jesus Christ is more than a prophet: he
is the Temple, the very link between God and humanity.
Le sens de cette parabole de Jésus est clair : l'homme qui plante la vigne représente Dieu ; les ouvriers vignerons représentent les dirigeants d'Israël, surtout la haute classe religieuse, c'est-à-dire le clergé ! Les serviteurs envoyés par l'homme afin de faire remettre la part de la récolte qui lui appartient, mais qui sont ensuite battus par les ouvriers vignerons, représentent les prophètes d'Israël pour la plupart méprisés par le clergé. Le fils bien-aimé de l'homme, envoyé au vignoble en dernier recours avant de se faire assassiner par les ouvriers vignerons, représente Jésus lui-même, qui parle de sa propre mort aux mains des pouvoirs religieuse et civil. Jusque là, tout est compréhensible, tout s'accorde avec un Jésus qui continue la bonne lignée des prophètes d'Israël rejetés par le peuple de Dieu. Mais Jésus, en citant le psaume 118,22, termine sa parabole avec des thèses bien plus révolutionnaires : "La pierre que les bâtisseurs avaient rejetée est devenue la pierre principale." N'oubliez pas que Jésus est en train d'enseigner au temple, dans l'édifice considéré par le juifs depuis le temps du roi Salomon comme le véritable lien entre Dieu et l'homme. Ici il se désigne comme le nouveau temple, le nouveau lien définitif entre Dieu et son peuple. Ce n'est pour rien que, à l'écoute de cette parabole, les maîtres de la loi et les chefs des prêtres cherchent à arrêter Jésus à ce moment même : Jésus descend toute la structure religieuse alors connue ; il la remplace par sa propre personne, lien vivant entre le créateur et les créatures. Quand nous regardons Jésus, nous regardons la face de Dieu, thèse à laquelle nous nous accrochons malgré son évident choc.
Jack McDonald, chanoine-théologien
à Holy Trinity, clergyman qui doit s'incliner devant
cette parabole.
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